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LA NEWSLETTER DU SAMA de JANVIER 2024

MOT DU PRÉSIDENT – Janvier 2024

Edito du Président
Demain sera plus beau …
Au moment d’offrir mes vœux à chacun d’entre vous, que je vous présente les meilleurs possibles à l’aube d’une nouvelle année, je suis tenté de regarder en arrière pour voir les chemins traversés et d’en faire le bilan. Force est de constater que la situation actuelle est compliquée, difficile voire dangereuse : d’un point de vue général on nous parle de mobilisation et de militarisation de nos énergies, de nos écoles, de nos structures et de notre économie face au bruit de bottes que l’on perçoit aux frontières de notre Europe où un nouveau « Verdun » se creuse un siècle plus tard…

Le contexte international n’est pas plus rassurant avec des conflits qui s’exacerbent au Proche, au Moyen et en Extrême Orient, sans oublier l’immense foyer africain sur lequel règne désormais le désordre le plus complet.

D’un point de vue national, les consensus se font rares dans tous les domaines où s’exacerbent les intérêts particuliers aux dépens de l’intérêt général au nom des pseudo idéologies culturelles, religieuses, anarchiques qui remettent en cause l’existence même de notre équilibre social. Vivons-nous un virage de civilisation ?

D’un point de vue plus individuel, les rapports entre les individus évoluent, remettant en question les valeurs d’autorité, de respect, de solidarité, mais aussi la conception même du foyer familial ce qui n’est pas sans poser de question sur le monde que nous léguons à nos enfants et petits-enfants, dont nous pouvons même plus être assurés du sexe qu’ils voudront s’attribuer …

Dès lors il devient bien difficile d’entrevoir vers quelle sorte de pratique médicale nous devons nous tourner, sans même prendre en compte les difficultés liées aux déserts médicaux, au manque de praticiens en exercice et en formation, à la télémédecine et à l’intelligence artificielle, à la place même qu’il faut donner au futur thérapeute auquel il sera demandé non plus des soins mais des résultats, faute d’être trainé devant le tribunal populaire.

Notre action syndicale au sein du SAMA s’en trouve tout naturellement affectée d’autant que les individualismes prennent bien souvent le pas sur les investissements si faibles soient-ils dans les actions bénévoles au service des autres : c’est douter même de l’impact pourtant important d’un geste quasi symbolique tel qu’assumer sa cotisation.
Alors demain sera-t-il plus rose ?

Faute de résultats tangibles sur le terrain, nous regardons l’avenir de notre planète pour les ères à venir, sur l’exploration stellaire, sur toutes les nouvelles sortes d’énergies et plein d’autres perspectives passionnantes à commencer dans le domaine des soins. Face à de telles évolutions nous allons presque regretter de devoir partir trop tôt, sans avoir vu les taxis volants, les minicentrales nucléaires, le traitement minute du cancer, et toutes les applications des translocations en tout genre, entre autres…
Cela pose finalement la question fondamentale de notre présence ici, de son sens ou de celui que l’on veut lui donner, de l’impact tout relatif ou non sur notre passage. Il est bon de se retrouver sans être trop affecté par toutes ces questions au sein d’un environnement affectif douillet, de fermer un peu les yeux tout en tendant sa main, conscient que l’important réside peut-être à bien vivre le moment qui vient plutôt que de pleurer sur celui dont on n’a pas su tirer l’essentiel. C’est parfois un projet simple qui peut amener à cette sérénité mais suffisant pour avoir encore envie de partager.
C’est ce que je souhaite à chacun d’entre vous au nom du SAMA pour l’année à venir, qui sera plus belle que la précédente, sans illusion hélas sur les difficultés qui nous attendent, mais qui sont aussi le sel de la vie tant sur notre santé que pour notre quiétude.
Bernard Lefevre
Président du SAMA

RENCONTRE AVEC LA DIRECTION CENTRALE DU SERVICE SANTÉ DES ARMÉES

Le lundi 6 novembre, Rendez-vous au ministère des Armées avec le nouveau DCSSA, le médecin Général des Armées Jacques Margery
(Par le Dr Bernard Lefevre, président du SAMA)

Retrouvailles chaleureuses après la dernière visite avec le précèdent DCSSA, qui était accompagné de son DCSSA Adjoint le MGI Jacques Margery.
Revoila donc le MGA J. Margery, dans ses nouvelles responsabilités de Directeur Central (14700 personnes, un budget d’1,5 milliard d’euros), très au courant des activités du SAMA, cette visite rentrant dans le cadre du suivi du dernier entretien.
Après une nouvelle brève présentation du SAMA, qui vient de fêter son 50e anniversaire en 2023, on aborde plus directement les problèmes qui se posent dans un esprit d’efficacité.
Ce point d’actualité concerna la Restructuration des carrières et l’abandon de l’internat pour les médecins militaires qui devront dès la 5e année se positionner pour la préparation à l’assistanat et aux concours comme jadis. L’assistanat se passera après 3 années d’exercice dans les forces. D’expérience, nous avons connu les difficultés à terme pour la reconnaissance et l’équivalence des titres avec le Civil. Ce retour à la situation des années 80 sera à surveiller de près par le SAMA.
Ces nouvelles dispositions sont bien sûr à regarder dans le cadre des graves difficultés actuelles de recrutement. Si les carrières au sein des armées ne peuvent financièrement être au niveau du civil, la DCSSA insiste sur le caractère exceptionnel des carrières et l’esprit très particulier de notre corps.
Actuellement il y a un nombre suffisant de candidatures au niveau des écoles, mais les problèmes surgissent plus tard qui nécessitent des adaptations telles que de nombreux médecins doivent être recrutés après leur thèse et même beaucoup plus tard, la plupart pour des carrières courtes. Cela ne va pas sans difficultés et le SSA doit faire appel en particulier à des étrangers de plus en plus nombreux.
Si le problème des médecins est aigu, pire est celui des paramédicaux.
Autre point sensible d’actualité, les départs importants ces derniers temps, relayés par la presse : Plus de de 250 médecins en 2023 … Fuites, semble-t-il, de nombreux médecins de carrière : Plusieurs journalistes dont ceux de la 2 et de la 3 nous ont récemment contacté sur ce sujet. Cela pose le problème de ce parcours professionnel original, de son attractivité, mais aussi de ses risques et de ses contraintes autant que du budget et de sa féminisation. La DCSSA en est consciente, et insiste sur la plus grande souplesse dans l’accord de congés pour convenance personnelle.
Elle insiste aussi sur la notion de lien au service qui ne doit pas se rompre.

La Réserve opérationnelle reste donc un apport très important pour le service. La participation accrue des anciens est très attendue en particulier pour maintenir et transmettre son esprit et ses valeurs. Le SAMA devrait être un relais important pour cet engagement. Pour information, un bureau « chancellerie » spécifique est déjà accessible pour la RO.

Aborder la problématique de la Reconversion n’a posé aucun souci et la politique de la DCSSA reste très claire et très compréhensive en particulier pour tous ceux qui ont rempli leur contrat. Un bon recrutement passe par une bonne reconversion, point particulièrement sensible pour les carrières courtes.
La réorganisation du SSA va changer certains interlocuteurs, en particulier pour la remise à jour en cours du Guide à la Reconversion. N’oublions pas que ce Guide avait été désigné par la DCSSA auprès du ministère comme son Guide officiel. Ne laissons pas passer cette occasion…
Enfin la communication est essentielle pour mieux se connaitre et bien se comprendre

  • Celle du Service de Santé vers les anciens et les réservistes passe par les média classiques (actu santé) et actuels (site, Facebook …).
  • Chacun peut aller sur le site web : http://www.defense.gouv.fr/sante pour consulter cet actu santé
  • Un article sur le SAMA est attendu : la balle est dans notre camp
  • Multiplions les occasions de rencontrer nos camarades d’active :
     Participons aux cérémonies avec nos camarades d’active et au sein des associations ;
     Contactons-les dans les régions et invitons-les aux réunions régionales que nous devons réactiver
     Par ailleurs, il nous a été proposé d’organiser mieux qu’une visite des nouveaux équipements à Orléans, pour les membres du SAMA, une visite des structures « santé » aérotransportables prépositionnées sur l’aéroport de Lyon Bron, et de coupler cette visite avec les membres de l’ASNOM
  • La communication du SAMA vers les camarades d’active passe par la diffusion de nos Guides à la reconversion au sein des armées. Dans un premier temps sous une forme électronique.
  • Parallèlement, un site plus tonique et la communication de nos publications faciliteraient la connaissance du SAMA qui reste une quasi inconnue des membres actifs du Service de Santé :
    o Qui sait que nous siégeons depuis 27 ans au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires (CPRM), organisme officiel de concertation des retraités militaires qui est consulté sur tous les projets de lois les concernant ?
    o Qui sait que le Président du SAMA est également administrateur du Conseil d’administration de la Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale (CNMSS) depuis 1997 ?
    o Qui sait que nous sommes en relation avec toutes les administrations officielles militaires et de santé, avec les structures professionnelles et syndicales de notre profession ?
    La réimpression de notre flyer reste souhaitable, ainsi qu’une nouvelle présentation du SAMA, plus moderne sur notre site notamment. Il serait même souhaitable d’exposer certains parcours de vie de plusieurs d’entre nous, afin de faire naître ou d’entretenir des vocations.

Cet entretien chaleureux doit pouvoir se concrétiser dès cette année par des mesures très précises. Pour cela des contacts réguliers vont être pris pour piloter cette nécessaire complémentarité.
Dr Bernard LEFEVRE

CHRONIQUE DU DOCTEUR GERARD DESMARIS
Président d’Honneur du SAMA

Les essais nucléaires français au Sahara
Des effets sanitaires sur les populations locales ?

Mon – Notre – ami Louis REYMONDON, lors d’une affectation en Afrique subsaharienne, avait observé une recrudescence des mortalités et malformations fœtales chez les patients dont il avait la charge.
Connaissant mon intérêt pour la radioprotection et mon passage à l’Etat major des Forces aériennes stratégiques, il m’avait sollicité pour un avis sur un lien éventuel avec les essais nucléaires effectués par la France au Sahara.
Louis, chirurgien effectuait beaucoup d’accouchements, il voulait écrire sur ses observations. Il nous a quitté trop tôt. Je n’ai pas pu lui demander les dates et localisations de ses affectations.
Je vais essayer de lui apporter une réponse :

I- Historique et contexte

1) A la fin du 2ème conflit mondial, la France ambitionne d’accéder au club des puissances nucléaires. Le Général de Gaulle, son premier ministre Pierre Mesmer, Gaston Palevski, ministre de la Recherche, mettent tout en œuvre pour y parvenir.
2) Choix des moyens « la force de frappe »
Le bombardier Marcel Dassault, Dassault Aviation Mirage IV sera porteur d’une arme nucléaire

II- Choix des terrains d’expérimentation
A cette époque, l’Algérie est encore française comme le Sahara.

1) REGANNE
Base aérienne 167 à 1 500 km d’Alger – Dès 1957, le Centre Saharien Militaire d’essai sort des sables du Tanezrouft. Les tirs seront aériens, l’engin placé sur une tour métallique de 100 mètres de haut. Les tirs nom de code « Gerboises » – Le 13 février 1960 réussite du tir d’une bombe « A » dopée au Plutonium d’une puissance de 70kt (pour comparaison août 1945, les bombes américaines sur Hiroshima et Nagasaki étaient de 20 kt)
Les retombées ne suivent pas la trajectoire prévue. Elles sont observées à N’Djahmena (Tchad), Bangui (Centre Afrique), Bamako (Mali) puis sur les côtes d’Espagne et de Sicile 15 jours après le tir.
Pour continuer des tirs aériens et surtout faire des tirs souterrains, c’est le HOGGAR qui est choisi.

2) IN-ECKER – Centre d’Expérimentation Militaire des Oasis (CEMO)

  • 20 000 nomades dans un rayon de 100 km
  • 1000 personnels civils et militaires
  • Vent d’est dominant
  • En cas météo défavorable, tir non autorisé et blocage des pistes chamelières

III – Tirs souterrains (code Béryl)
Une galerie est creusée dans le massif rocheux et l’engin placé au fond – Accident du 1er mai 1962 lors de l’essai, la roche se brise, c’est un accident de confinement. Tous les personnels présents, les invités, les ministres, passent à la décontamination.

  • 80 000 dosimétries effectuées
  • 99 spectrométries chez des sédentaires proches du point zéro
  • 15 résultats supérieurs à 50 mSv ; en fait les pilotes des Vautours, les avions chargés de faire les prélèvements dans le « nuage » radioactif qui est monté jusqu’à 2600 mètres.

Le groupement opérationnel de surveillance des retombées n’a pas fait état de résultats supérieurs à 100 mSv.

Après les accords d’Evian, la France a obtenu la prolongation de 5 ans de l’utilisation des infrastructures algériennes qu’elle avait construit – 17 essais effectués dont 11 après les accords.

Lors des tirs, des « cobayes » étaient attachés à différentes distances du point zéro, un million de rats et souris et quelques chèvres étaient transportés en « Nord Atlas » d’Algérie en métropole pour être observés en laboratoire.

Notre ancien Jean-François Borsarello (décédé fin 2007) mondialement connu pour son expertise en médecine chinoise et était aussi un excellent conteur – Il raconte qu’un médecin aspirant partant en permission profita d’une de ces missions de rapatriement des animaux. Apitoyé, il ouvrit les cages lors du vol au grand désespoir de l’équipage. Les chèvres ont sans doute pu sortir à leur arrivée à Paris mais les rongeurs étant un danger pour la sécurité des vols futurs, ils ont dû être exterminés prématurément.
Il n’y a jamais eu de primates, ni bien évidemment d’humains contrairement à une allégation mensongère laissant entendre à l’utilisation de prisonniers.

Après le Sahara, les essais réels se sont poursuivis dans une autre possession française, la Polynésie, pour des tirs sous les lagons de Moruroa et Fangataufa du 2 juillet 1966 à fin 1996 (147 tirs). Il était nécessaire d’avoir suffisamment de données pour passer à la seule simulation.

Au Barp en Gironde (près de Bordeaux), les instruments Mégajoules et Pétajoules du CEA (Commissariat Energie Atomique) permettent d’atteindre des températures et pressions égales à celle que l’on obtient dans le cœur des « bombes » et réacteurs nucléaires. C’est un assemblage de lasers de très grande puissance opérationnelle depuis 2014.

En métropole, Outre-mer, le réseau des sondes et balises Téléray de l’IRSN (Institut de radioprotection et sécurité nucléaire) à Clamart surveille en permanence la radioactivité.
A l’étranger par exemple, à Tokyo, lors de l’accident de Fukushima, j’étais alors affecté aux opérations aériennes Air France à Roissy, j’avais sollicité l’usage de la valise diplomatique pour faciliter et accélérer l’acheminement de ces matériels de mesure.

IV – Marie MARVINGT

Marie MARVINGT est une extraordinaire aviatrice française. En 1912, elle obtient l’autorisation de voler en solo « Trompe la mort » elle ressort vivante d’un crash. Excellente technicienne, elle modifie des avions pour en faire des avions de transport sanitaire, un métier qu’elle exercera en Afrique du Nord.
De plus, elle est cinéaste et réalise notamment trois films. J’ai eu le loisir d’en visionner un.
J’ai été frappé de voir une étrange créature déambulant avec aisance dans les ruelles d’un bled. Aujourd’hui, je pense qu’il s’agit d’un beau spécimen de macaque (magot) de Barbarie, singe vivant en colonies du rocher de Gibraltar au Maroc (Atlas), en Algérie (forêt de Yakouren) et en Tunisie.
Marie Marvingt est décédée près de Nancy.
La société francophone de médecine aéronautique décerne un prix à son nom lors d’un congrès international.

Conclusion

C’est encore un sujet sensible. Mais en s’appuyant sur des données et faits bien étayés, il faut accepter « l’histoire » tout en défendant l’honneur du pays et en combattant les tentatives de désinformation.
Louis, tu avais raison, ton observation, ce que tu avais vu, est probablement dû aux essais sahariens, d’autant qu’aujourd’hui, les recommandations internationales (et nationales) ont évolué : les femmes enceintes « ne doivent pas recevoir plus d’un mSv pour le restant de la grossesse »

Autres sources d’information : l’observatoire des vétérans à Créteil, à l’époque il était dirigé par le MC Claudius Payen.

CALENDRIER 2024

Bureau : Mardi 20 février
CA : Mardi 19 mars
Bureau : Mardi 23 avril
Bureau : Mardi 14 mai
AG : Samedi 8 juin à Lyon
Bureau : Mardi 25 juin

COTISATION 2024
Votre devoir premier est de régler votre cotisation 2024, celle-ci est nécessaire pour la pérennité de notre action et pour la survie du SAMA.
Votre participation est déductible des impôts.
N’hésitez pas à faire un don, si soit-il.

Merci de le faire le plus rapidement possible et pourquoi pas dès réception de cet avis.
Bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.

COTISATION 2023

COTISATION 2023

50 ans cette année, une situation générale compliquée pour les actifs comme pour les retraités : le SAMA doit répondre présent. Rien ne pourra se faire sans le nerf de la guerre.

Votre devoir premier est de régler votre cotisation 2023, celle-ci est nécessaire pour la pérennité de notre action et pour la survie du SAMA.
Votre participation est déductible des impôts.
N’hésitez pas à faire un don, si soit-il.

Merci de le faire le plus rapidement possible et pourquoi pas dès réception de cet avis.
Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.

Merci de ne pas tenir compte de cet appel pour ceux qui ont déjà réglé leur cotisation 2023.

TOMBOLA 2023

Réservez dès maintenant la date du Samedi 2 Décembre 2023 à 12h00 pour notre repas traditionnel de fin d’année et sa tombola.

Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.

Zone de Texte: LA TOMBOLA DE NOEL 2023 DU SAMA
La Tour Eiffel vue du sol

Chers camarades,

Réservez dès maintenant la date du Samedi 2 Décembre 2023 pour notre repas traditionnel de fin d’année et sa tombola. 

Mobilisons-nous tous, en prenant au minimum 1 ticket à 20 euros (mais tentez les lots de 5 tickets) et  permettez-nous de réaliser notre mission. Si votre disponibilité ne permet pas de vous investir davantage dans le SAMA, aidez-nous en participant à cette tombola, vous ne le regretterez pas !

Le tirage de cette tombola se fera au cours d’un repas ludique de fin d’année avec tous les camarades du SAMA, leurs conjoints et leurs amis s’ils le désirent le samedi 2 Décembre 2023 à 12 h 00 à Paris au restaurant Madame Brasserie (1er étage de la Tour-Eiffel).

Vous  pouvez adresser au SAMA, dès à présent, votre demande de tickets de 20 €, par chèque d’un montant de 20 € ou d’un multiple de 20 €. Il vous sera adressé en retour les numéros de vos tickets, par e-mail  de préférence, pour des raisons de gestion : reprécisez votre e-mail lors de votre envoi, si vous en avez un. 

Nous vous souhaitons bonne chance !

Zone de Texte: Je désire participer à la TOMBOLA du 2 DECEMBRE 2023
Je souhaite acheter : ---------------   ticket(s) de 20 € 	pour un total de : ---------------- €
Je m’inscris pour le Déjeuner du 2 Décembre 2023 à Paris,     
Nombre de personnes : -------------  
(montant de 70 € par personne)   

Je joins un chèque global à l’ordre du SAMA :	
Montant  tickets   : -------x 20 € = .……….. €	

Montant  repas    : -------x 70 € =  ………… €
  					
               TOTAL :  ----------- €


Nom/Prénom : ---------------------------------------------------------------------------------------- 
Email : ---------------------------------------------------------@--------------------------------------
Adresse : -----------------------------------------------------------------------------------------------------------

GOMED - SAMA - 34, rue Laffitte - 75009 PARIS -Tél : 07 50 55 66 62 - @ : gomed.sama@gmail.com








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SAMA 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS Tél : 01 44 29 01 24
  
  

LA NEWSLETTER DU SAMA d’OCTOBRE 2023

 MOT DU PRÉSIDENT – Octobre 2023 
Edito du Président 

Chers amis, Le monde autour de nous est en pleine effervescence. La guerre en Ukraine fait rage aux portes de l’Europe et déjà nos troupes sont prépositionnées à ses frontières, En Israël, l’horreur des massacres fait craindre l’embrasement du Proche Orient, en France le terrorisme et le fanatisme, au-delà des professeurs et des élèves, touchent les structures de notre démocratie pour ne pas dire de notre civilisation…

Côté professionnel, la médecine connaît de sérieuses difficultés avec des problèmes de recrutement, de formation, de rémunération, de reconnaissance tout simplement.

Alors je rencontre quelques difficultés à vous parler du SAMA et de ses problèmes, bien petits à côté de ce monde qui s’ébranle. Et pourtant je suis là pour rappeler les problèmes de nos retraites, les difficultés rencontrées par nos camarades qui quittent le corps de plus en plus nombreux si j’en crois les rumeurs qui me remontent :  voilà deux journalistes qui me contactent à ce sujet, c’est un signe qui ne trompe pas…

Je ne peux faire l’impasse non plus sur notre fonctionnement, sur nos difficultés de recrutements et donc son impact financier. 

Aujourd’hui plus qu’hier notre solidarité doit être forte et notre tête froide pour faire face à toutes ces situations grandes et petites qui sont à terme des menaces pour notre avenir proche, celui que nous lèguerons à nos enfants et petits-enfants.

Nous n’avons pas choisi le terme syndicat à l’origine du SAMA et nous y avons été contraints il y a 50 ans pour défendre nos droits. Nous avons cependant choisi d’y adhérer car à un certain moment nous en avons senti la nécessité, celle de ne pas subir et de se regrouper pour faire entendre notre voix. 

Nous allons la porter haut et notre prochaine rencontre avec le nouveau Directeur Central sera l’occasion de renforcer nos liens pour mieux servir nos jeunes camarades.

Chers amis, le SAMA c’est notre histoire et c’est notre avenir. Merci de lui apporter tout ce que vous pouvez, et notre équipe fraichement renouvelée va poursuivre avec enthousiasme tous les chantiers en cours, en particulier la réactualisation de notre Guide à la Reconversion. 

Bien amicalement et à bientôt sur la tour Eiffel pour notre déjeuner de fin d’année.

Bernard Lefevre
Président du SAMA
  Billet D’HUMEUR du Docteur François Chassaing 

Vendredi 13, Vendredi sombre ?

Difficile de se sentir heureux après ce Vendredi 13 : la grève annoncée des libéraux (surtout les cabinets de généralistes) qui reflète la frustration de médecins vexés par une administration et son ministère (« ras le bol à tous les étages » comme titre le Quotidien du médecin), copiée opportunément par les grévistes professionnels (transport notamment) , mais aussi éclipsée par les drames pas si lointains du Proche Orient et des attentats terroristes en France et en Belgique, sans parler du climat déréglé (on se baigne en Octobre !) et de l’élimination de la France dans la coupe du monde de rugby.

Soyez heureux, mes chers camarades, en voyant la moitié pleine du verre : ne sommes-nous pas vivants dans un pays en paix, et n’avons-nous pas de bonnes raisons de refuser la sinistrose ?

  • La grève des libéraux, même éclipsée par l’actualité plus dramatique, est prise en compte même par les plus étatistes (et les plus obtus) des dirigeants : les syndicats ont bon espoir de reprendre une négociation plus sereine et souhaitons-nous le tous : vite !
  • Les autres grévistes ne sont suivis par personne, et certainement pas soutenus comme le sont les médecins par la population 
  • Les terroristes font l’unanimité contre eux, et le sentiment national en ressort plus fort, en dépit des aveugles de certains partis politiques senestres, et les décérébrés agissant sur notre propre sol ne sont pas intégrés dans notre société
  • C’est une belle coupe du monde, un beau sport et un beau spectacle, et soyons fiers du résultat de nos joueurs !

Je viens de vivre une situation personnelle extraordinaire : un de mes associés a fait un arrêt cardiaque devant moi, à 58 ans, sans signe précurseur, et – miracle des probabilités statistiques ! – il s’en sort vivant, sans lésions neurologiques, avec une vie et des projets d’avenir devant lui. 

Moralité : il y a toujours de l’espoir ! Soyons donc confiants en nous, en notre amitié et dans l’avenir !

Bonne rentrée à tous.

Dr François Chassaing 

CALENDRIER 2023 / 2024

  • Mardi 14 novembre 2023 : CA
  • Samedi 2 décembre 2023 : Déjeuner à la tour Eiffel et Tombola (12h00)
  • Mardi 19 décembre 2023 : Bureau

2024 – Conseil d’administration : Mardi 16 Janvier – Bureau : Mardi 20 Février – CA : Mardi 19 Mars Bureau : Mardi 23 Avril – Bureau : Mardi 14 Mai – AG : Samedi 8 Juin à Lyon – Bureau : Mardi 25 Juin.

LA NEWSLETTER DU SAMA de JUIN 2023

MOT DU PRÉSIDENT
 



               
 Edito du Président 

Cher(e) ami(e), En cette fin d’année scolaire riche en évènements majeurs, le SAMA ne fait pas exception en fêtant son 50e anniversaire. Notre assemblée générale dans l’amphithéâtre Rouvillois du Val de Grâce fut l’occasion de saluer l’extraordinaire travail des générations de camarades qui se sont succédé pour servir tous ceux d’entre nous qui ont choisi de faire une deuxième carrière et ceux qui ont pris leur retraite bien légitimement.

Vous trouverez plus loin le compte-rendu de nos travaux, sur l’historique du SAMA, sur son état actuel, qui au sein de cette tourmente a un rôle bien défini pour faire entendre la voix des anciens de notre Corps, tant sur les conditions de reconversion que sur le niveau des retraites, sans oublier la défense du SSA bien mis à mal par la restructuration des armées et celle de la médecine.

Le bureau a tenu à y joindre notre bilan financier catastrophique à tel point que nous devons encore repousser la refonte de notre site devenu obsolète. La raison en est simple : seul 1 camarade sur 6 paye sa cotisation, alors que celle -ci est déductible des impôts. Ce n’est donc pas une raison financière mais bien une négligence fort regrettable et un manque de motivation… Des situations militaires en cours nous montrent une fois de plus qu’un général sans armée suffisamment motivée ne vaut rien … Alors si vous croyez un minimum en l’action du SAMA, vérifiez que vous êtes à jour de cette cotisation qui ne sert qu’à nos efforts, tous les dirigeants étant absolument bénévoles et prenant à leur charge tous leurs frais.

« Un petit geste pour chacun, un grand pas pour le SAMA 

»Voilà enfin des vacances pour se refaire une santé, pour soigner nos plaies loin de cette atmosphère de crise, pour repartir d’un bon pied avec un nouveau Service de Santé : nous souhaitons ici nos meilleurs vœux de réussite au médecin général des armées Jacques Margery, nouveau Directeur Central, qui nous a déjà reçu le mois dernier lors d’une réunion très positive. 

Beaucoup de cadres très importants pour le SAMA nous ont hélas quittés cette année et tout dernièrement François Dumeige, notre ancien trésorier. La place reste grande ouverte pour les plus jeunes d’entre nous qui voudront bien prendre le relai. Anne Speybrouck ouvre la voie en devenant notre nouvelle secrétaire générale adjointe. Elle saura réunir autour d’elle, j’en suis sûr, des générations plus jeunes pour consacrer un peu de leur temps au service de leurs camarades.

Merci à tous ceux qui ont œuvré cette année autour de moi, et merci d’avance à chacun d’entre vous pour nous soutenir sous toutes ces façons.

Bonnes vacances et bien amicalement.

Bernard Lefevre
Président du SAMA
 


 Compte rendu de l’Assemblée Générale du 3 juin 2023 

Rapport moral du Président

Tout d’abord, un grand merci à toute l’équipe en place, héritière de ces nombreuses générations de camarades qui ont œuvré au service de tous depuis 50 ans !!!

Rapport d’activité du Secrétaire Général

Bilan de l’année : le cadre, problèmes humains, notre fonctionnement, communication, rencontre avec la DCSSA, nos chantiers  

(Cliquez ici pour lire l’intégralité de la présentation de l’Assemblée Générale)

  

Billet d’humeur du Docteur Pierre SALIOU 

Le Pavillon Nord de la « grande cour » d’honneur du Val de Grâce est effondré.

Globalement, je fais confiance aux médias, mais vraisemblablement à tort… car lorsque je connais bien un événement, je suis pratiquement toujours surpris des approximations des faits relatés !

L’exemple de l’explosion survenue le mercredi 21 juin peu après 17 heures au 277 de la rue Saint Jacques à Paris m’en a donné encore la preuve.

Je ne cherche pas du tout à faire ici un rapport exhaustif, mais je veux juste apporter mon témoignage.

Tous les médias se sont bien sûr émus de cette grave explosion qui a fait des victimes et les chaînes de télévision d’information en continu se sont immédiatement mises en édition spéciale. 

Le monde journalistique était d’accord. Il s’agissait d’une très forte explosion, vraisemblablement due au gaz, survenue au 277 rue Saint Jacques dans un immeuble qui s’est complètement effondré. Ce bâtiment abritait la « Paris American Academy ».

Puis les commentaires allèrent bon train. Cet immeuble était-il vétuste ? Il avait des hautes fenêtres prouvant son ancienneté etc… etc…

Je n’ai pas entendu mentionner qu’en fait, cet « immeuble » était le pavillon nord de l’avant cour dite aussi « grande cour » du Val de Grâce, faisant partie intégrante de l’ensemble architectural du Val de Grâce. Le pavillon sud, identique, est heureusement toujours en place ! Les plans d’époque de l’abbaye royale du Val de Grâce montrent parfaitement ces pavillons qui ont été restaurés il n’y a pas très longtemps.  

Sur le site de « Libération » on a pu lire : « L’explosion s’est produite à proximité de la chapelle du Val de Grâce (vrai), un petit édifice (faux) qui n’a plus d’affectation cultuelle (faux). La chapelle constitue l’un des plus beaux monuments baroques de la capitale (vrai) » Que d’approximations !

Pierre Saliou

Convocation AG 3 06 2023Bulletin réponse et pouvoirAppel à cotisation et appel à candidature

ASSEMBLEE GENERALE 

50ème Anniversaire du SAMA

Cher(e) Camarade,

50 ans de combat au service de vous tous pour défendre la reconnaissance de nos titres, pour nos retraites civiles et militaires, pour aider à la reconversion des médecins du corps, pour nous représenter au sein des grandes instances sociales (CPRM, Sécurité Sociale militaire, …) et auprès des autorités civiles et militaires, pour vous tenir informer des évolutions de la pratique médicale, pour défendre l’image de marque du service de santé et plus encore !!!

La direction de Val de Grâce pour fêter cet anniversaire met à notre disposition son bel amphithéâtre ROUVILLOIS. Qu’elle en soit vivement remerciée.

Nous faisons le pari qu’une partie notable de nos adhérents viendra occuper ses rangées pour échanger avec les responsables du SAMA et enrichir son action par leur expérience et par leurs suggestions : il n’y a pas d’âge pour être syndiqué, c’est un état d’esprit de solidarité.

La Direction Centrale, la Direction du Val de Grâce, le Conseil de l’Ordre, les amicales, plusieurs syndicats médicaux et les médecins de Réserve ont été invités. Faisons l’effort de les accueillir en nombre pour donner du poids et de la crédibilité à notre action.

Nous comptons donc sur vous tous, franciliens en premier, pour participer à cette réunion exceptionnelle, pour fêter toutes ces générations d’anciens qui se sont succédées depuis Jacques Henri Baixe au sein de notre SAMA, et pour apporter un vent nouveau si nécessaire en cette période difficile pour les praticiens comme pour les retraités.

L’Assemblée Générale du SAMA se tiendra donc en présentiel (nous étudions la possibilité de la faire aussi en visioconférence), le :

SAMEDI 3 JUIN 2023 à 10H00

Ecole du Val de Grâce – Amphithéâtre Rouvillois

1, Place Alphonse Laveran – 75005 PARIS

LA NEWSLETTER DU SAMA – Mars 2023

MOT DU PRÉSIDENT

Edito du Président
Chers amis
Le temps passe trop vite surtout quand on s’approche du but.
Cette réflexion peut être philosophique, métaphysique ou tout simplement une réalité pratique presqu’aussi angoissante lorsqu’il s’agit d’examens à passer, d’échéances financières, de concrétisation de projets et de bien d’autres sujets : pour un syndicat ce sont les dates fixées pour une négociation, ou la mise en œuvre de réformes indispensables, par exemple, qui agitent les esprits et perturbent le quotidien.
Pour notre SAMA, ce sont ces cinquante années durant lesquelles nous avons couru derrière la résolution des problèmes rencontrés lors d’une reconversion, lors d’une pratique civile perturbée, ou d’une retraite menacée. J’aurais aimé écrire que la plupart d’entre eux ont été résolus et que dorénavant une action syndicale pour les anciens médecins des armées devenait superflue : c’est apparemment l’avis de nombre d’entre nous, puisque très peu continuent à cotiser et à s’intéresser à cette solidarité.
Et pourtant les problèmes de retraite, les négociations avec la Sécurité Sociale, le redimensionnement du Service de Santé, la crise hospitalière, y compris militaire, font la UNE des grands journaux, sans compter bien sûr avec l’énorme menace qui pèse sur la paix mondiale.
Comment ne plus vouloir rester vigilants et solidaires dans une telle période ? Comment ne pas continuer à s’investir dans les structures qui ont fait preuve de leur efficacité, sous prétexte que ses propres besoins sont assouvis par la situation actuelle, en oubliant par là même que nos retraites reposent sur un principe intergénérationnel et qu’aucune sécurité absolue n’existe sur nos économies (voilà de nouveau la faillite d’une grande banque américaine).
Chers camarades, je suis très fier du travail accompli par le SAMA durant ces cinquante années que nous fêtons cette année, mais je reste tout aussi inquiet pour l’avenir devant le peu de mobilisation actuelle de notre communauté que nous venons d’ouvrir à tous nos camarades médecins civils ayant fait des OPEX ou s’étant engagés pour des carrières même très courtes dans les structures du SSA. Un nouvel élan est nécessaire qui doit laisser la place aux plus jeunes : nous serons à leur côté pour creuser leur nouveau sillon.
C’est en songeant à ce qui attend nos plus jeunes que je me tourne plein de reconnaissance vers tous les anciens qui se sont tant investis et sans lesquels rien n’aurait été possible pendant ces cinquante belles années.
Joyeuse fête au SAMA et à bientôt pour arroser cela, le plus nombreux possible, lors de notre prochaine AG, le samedi 3 juin 2023 à Paris. Le temps nous est compté…
Bien amicalement.
Bernard Lefevre
Président du SAMA

Regard du Dr François Chassaing

Nous y sommes !
Après l’échec des négociations entre les médecins et la CNAM pour s’entendre sur une nouvelle convention – échec largement prévisible au vu d’un côté les grèves des médecins et autres soignants et de l’autre côté les positions dirigistes du DG de la CNAM et de son ministre, pourtant médecin lui-même

– se sont tenues dans la foulée les premières assises du déconventionnement, organisées par un des syndicats médicaux. Passons sur l’aspect moral (on taxe les déconventionneurs d’irresponsables !)
– et sur l’aspect économique et pragmatique (un médecin qui pratique hors convention SS, comme n’importe quel travailleur indépendant, sera -t-il utile et rentable pour la société ? l’arrivée d’assurances privées assurant déjà les « complémentaires santé » dans le jeu peut-elle être salutaire ?)
– et regardons en arrière pour voir comment on en est arrivé à ce divorce (rappelons toutefois que le DG de la CNAM se présente comme un partenaire des médecins !!!!).
Quelques truismes :

  • la santé coûte cher (10 à 12% du PIB dans nos sociétés occidentales),
  • en France elle est de facto et de jure organisée par l’état , dont le ministre est celui de la Santé ET de la Sécurité Sociale, organisme initialement paritaire (syndicats-patronat) devenu étatique , monopolistique et obligatoire, et depuis la présidence Chirac, malgré le droit européen, tous les français sans exception sont obligés d’y cotiser (on ne peut pas cotiser à une autre caisse européenne en dépit de la libre circulation des biens et des services affichée par la CE) : en clair les cotisations SS sont un impôt (une taxe si on admet que tout le budget est bien affecté à la SS, mais c’est aussi sujet à caution …)
  • le financement est donc une répartition, contrairement aux systèmes par capitalisation (fonds de pension US par exemple), avec le problème bien connu de la démographie annoncée depuis les années 1980 : les cotisants actuels ne sont plus assez nombreux, ne cotisent pas assez, pour des Français de plus en plus coûteux en soins et vivant plus longtemps. Toute ressemblance avec le problème des retraites est absolument fondée !
  • quasiment tous les médecins français sont conventionnés SS, ainsi que la pharmacie
  • l’objectif fièrement annoncé (le fameux « système que tout le monde nous envie ») est la santé pour tous, quasi et même complètement gratuite (ALD , CMU , etc.)
    Que s’est-il passé en 2023 ?
    Malgré plusieurs grèves médicales annonciatrices, les syndicats médicaux ont refusé la proposition CNAM : CM (consultation médicale du généraliste) passant de 25 € (convention 2017) à 26.50 € sans contrepartie, 30 € si engagements multiples (gardes, permanences, etc.), alors que 30 € auraient à peine couvert le différentiel inflationniste, et que la CM européenne moyenne est de 46 €.
    N’importe quel observateur économique, dont François Lenglet (RTL du 28/02/2023) remarquerait :
  • Que c’est une paye (la SS étant une sorte d’employeur indirect) dissuasive : qui veut faire médecine pour être rémunéré comme cela ?
  • Si prix = valeur, petit prix = petite valeur, donc ipso facto une non-reconnaissance de la valeur de la CM …et donc du médecin
  • Le payeur, la SS, a des ressources non extensibles (et remarquons que les cotisations « employeur » sont in fine répercutées sur leurs prix, donc sur tous les français), et a organisé la pénurie de médecins avec le numerus clausus dès les années 1970 au nom de l’adage : moins de médecins= moins de prescriptions = moins de déficit ; 6 millions de français sont sans médecin traitant mais la formation de nouveaux médecins (le rattrapage) est (non officiellement) bloquée au nom du même adage.
  • La pharmacie est elle aussi rationnée : un prix limité par la SS n’incite pas à lutter contre les pénuries médicamenteuses de plus en plus importantes !
    Le seul moyen de contraindre la dépense de santé (puisque la ressource ne suffit pas) dans un système quasi gratuit, qui ne contrôle pas la consommation, est le rationnement ; la proposition de la CNAM est clairement de maintenir ce rationnement.
    Je cite F.Lenglet : « en général, ce qui est gratuit finit par coûter aussi cher que ce qui est payant ».
    Le fait que les médecins français imaginent seulement quitter la SS en se déconventionnant est un signe fort du changement dans notre société : ils n’ont plus confiance ni dans ce modèle, ni dans ses dirigeants. (La gestion de la crise COVID est révélatrice).
    C’est une question de société très intéressante : que pouvons-nous proposer d’AUTRE, nous qui n’avons connu que la SS ? Un rationnement de la consommation (ne rembourser que des maladies graves ? ne plus rembourser la lunetterie, la dentisterie) ? Faire jouer la concurrence européenne : la SS et d’autres organismes de santé type HMO (Health Maintenance Organisation) qui ont leurs propres réseaux ? Le français moyen va-t-il souscrire un contrat comme pour assurer sa voiture ?
    En tout cas plus de tabou : le débat est GRAND ouvert !
    François CHASSAING
    Président d’Honneur

Appel du Dr Pierre Leroy

Cher camarade,
Tu l’as peut-être oublié, mais il existe un syndicat des anciens médecins des armées, le SAMA.
Il est destiné à aider les médecins des armées dans leur reconversion dans le civil, à maintenir le niveau de nos retraites, à défendre l’image de marque du Service de Santé des Armées. Ce syndicat a été créé il y a juste 50 ans, en 1973, et nous allons donc fêter son cinquantenaire cette année lors de l’AG du 3 juin 2023 à laquelle vous êtes cordialement attendus.
Pour nous faire entendre, nous devons recruter de nouveaux adhérents, parmi les anciens déjà installés et surtout parmi les plus jeunes.
Nous estimons que le SAMA regroupe à peine le quart des médecins concernés : c’est trop peu, car même ceux qui bénéficient déjà d’une double retraite, militaire et civile, ont besoin d’être défendus. Rien n’est définitivement acquis : n’oublions pas que les retraites civiles sont basées sur la solidarité intergénérationnelle et que nul ne peut prévoir avec certitude l’état d’esprit et les capacités de nos petits-enfants, par exemple…
Il existe un site du SAMA en cours de modernisation. Tu peux le consulter à : https://sama-syndicat.com/
Après 50 ans de lutte et souvent de victoires face à une administration pas toujours compréhensive, nous souhaitons redynamiser notre vie syndicale, tant nationale que régionale. Pour cela, Merci de bien vouloir remplir le FORMULAIRE, que tu sois déjà adhérent, ou si tu souhaites le devenir et… même si tu ne souhaites pas le devenir, afin d’être tenu au courant de nos problèmes et de nos démarches. C’est une démarche purement de solidarité et de camaraderie.
Merci également de faire suivre ce message à un maximum de camarades du service en activité ou non, surtout aux jeunes, que ce soient de vieux amis, des anciens camarades ou des rencontres fortuites, lors de tes rendez-vous dans les établissements du SSA, par exemple, ou lors des rassemblements de promo. A tous les âges, on a besoin du SAMA, qui travaille pour tous sans même que cela se sache, dans les conseils d’administration de la Caisse Nationale militaire de la Sécurité sociale ou au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires, et dans bien d’autres lieux.
Le SAMA a besoin de TOI.
Très cordialement.
Pierre LEROY, secrétaire général du SAMA
Bernard LEFEVRE, président du SAMA

Remplir le formulaire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfElZ7MR-ruRI96qz5OSiFDcQWJhy-FHXcqH0Ywb3-cfUrxtQ/viewform

CALENDRIER 2023

  • Mardi 25 avril 2023 à 20h30 : CA
  • Mardi 23 mai 2023 à 20h30 : Bureau
  • Samedi 3 juin 2023 : AG et 50è anniversaire du SAMA

COTISATION 2023

En de ce début d’année, nos caisses sont dangereusement vides et le SAMA ne peut compter que sur ses adhérents. 

50 ans cette année, une situation générale compliquée pour les actifs comme pour les retraités : le SAMA doit répondre présent. Rien ne pourra se faire sans le nerf de la guerre.

Votre devoir premier est de régler votre cotisation 2023, celle-ci est nécessaire pour la pérennité de notre action et pour la survie du SAMA. 

Votre participation est déductible des impôts.

N’hésitez pas à faire un don, si soit-il.

Merci de le faire le plus rapidement possible et pourquoi pas dès réception de cet avis. 

Merci de ne pas tenir compte de cet appel pour ceux qui ont déjà réglé leur cotisation 2023.

APPEL A INSCRIPTIONS SUR LE SITE DU SAMA

Cher camarade,

Tu l’as peut-être oublié, mais il existe un syndicat des anciens médecins des armées, le SAMA.

Il est destiné à aider les médecins des armées dans leur reconversion dans le civil, à maintenir le niveau de nos retraites, à défendre l’image de marque du Service de Santé des Armées. Ce syndicat a été créé il y a juste 50 ans, en 1973, et nous allons donc fêter son cinquantenaire cette année.

Pour nous faire entendre, nous devons recruter de nouveaux adhérents, parmi les anciens déjà installés et surtout parmi les plus jeunes.

Nous estimons que le SAMA regroupe à peine le quart des médecins concernés : c’est trop peu, car même ceux qui bénéficient déjà d’une double retraite, militaire et civile, ont besoin d’être défendus. Rien n’est définitivement acquis : n’oublions pas que les retraites civiles sont basées sur la solidarité intergénérationnelle et que nul ne peut prévoir avec certitude l’état d’esprit et les capacités de nos petits-enfants, par exemple…

Il existe un site du SAMA en cours de modernisation. Tu peux le consulter à :

www.sama-syndicat.com

Après 50 ans de lutte et souvent de victoires face à une administration pas toujours compréhensive, nous souhaitons redynamiser notre vie syndicale, tant nationale que régionale. Pour cela,

Merci de bien vouloir remplir le formulaire ci-dessous en cliquant sur le lien

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfElZ7MR-ruRI96qz5OSiFDcQWJhy-FHXcqH0Ywb3-cfUrxtQ/viewform

Que tu sois déjà adhérent, ou si tu souhaites le devenir et… même si tu ne souhaites pas le devenir, afin d’être tenu au courant de nos problèmes et de nos démarches. C’est une démarche purement de solidarité et de camaraderie.

Merci également de faire suivre ce message à un maximum de camarades du service en activité ou non, surtout aux jeunes, que ce soient de vieux amis, des anciens camarades ou des rencontres fortuites, lors de tes rendez-vous dans les établissements du SSA, par exemple, ou lors des rassemblements de promo.

A tous les âges, on a besoin du SAMA, qui travaille pour tous sans même que cela se sache, dans les conseils d’administration de la Caisse Nationale militaire de la Sécurité sociale ou au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires, et dans bien d’autres lieux.

Le SAMA a besoin de TOI.

Très cordialement

Pierre LEROY, secrétaire général du SAMA

Bernard LEFEVRE, président du SAMA

LA NEWSLETTER DU SAMA DE JANVIER 2023

LE MOT DU PRÉSIDENT

 Chers amis 2023 est là : Bonne année à chacun et bon anniversaire au SAMA.Que vos vœux les plus chers soient exaucés dans tous les domaines, et j’allais écrire aussi longue vie au SAMA. 

Cette période euphorisante est hélas gâchée par le décès de notre cher Louis REYMONDON, pionnier de la première heure du SAMA, qui s’est éteint dimanche dernier. Camarade infatigable et chirurgien renommé, il s’était investi dans de nombreux domaines en particulier en créant Vietnamitié, mais aussi dans nos amicales et dans d’autres associations avec toujours la même fougue et une constance rare à notre époque. Membre historique et Secrétaire général du SAMA pendant plusieurs années, il y a travaillé pour développer notre réseau, pour le féminiser aussi, et cela à un âge déjà bien avancé. Toujours prêt à se battre pour ses valeurs humanistes, il savait avec sa gentillesse et son obstination faire évoluer les situations. Sa présence était rassurante et toujours très amicale : c’est une grande figure et une belle âme qui nous quittent. Il réfléchissait déjà avec nous sur la meilleure façon de fêter nos 50 ans : 50 ans d’existence au service bénévole de tous les camarades issus du SSA désireux de se reconvertir, de leur représentation officielle et de lutte pour défendre leurs droits, d’être aussi le porte-drapeau des valeurs et de la qualité du service de santé des armées. Ce sont donc plusieurs générations de camarades qui ont consacré une grande partie de leur temps à cette solidarité qui nous rassemble encore aujourd’hui.

En sa mémoire, votre bureau vous propose de vous associer à l’organisation la plus festive et réalisable possible de ce cinquantenaire, lors de notre prochaine AG par exemple et aussi donnez-nous vos possibilités de réunion en province, faites-nous parvenir vos idées, vos souhaits et vos cotisations aussi pour permettre en cette période si difficile de mieux nous rassembler et de donner cette longue vie au SAMA.A très bientôt en toute amitié et solidarité.
Bernard Lefevre
Président du SAMA


DE LA RETRAITE EN 2023

Les actualités déprimantes se succèdent et perdurent actuellement.

La crise COVID est oubliée, même avec 94 morts par jour (données Covid Tracker d’il y a 15 jours) ! La guerre en Ukraine va bientôt avoir 1 an, triste anniversaire pour la population civile prise délibérément pour cible, la proposition de projet de loi Santé 49*3 est rejetée par les syndicats de médecins et autres soignants, et les amendements proposés sont tous de plus en plus coercitifs pour les médecins (les libéraux seulement, nuance !) mais LE sujet français du moment est LA retraite, avec un projet dont il est difficile de débattre sereinement à cause des passions allant à la grève et même à l’attentat (contre un poste relai de la SNCF), ou des menaces (racistes, n’ayons pas peur du mot)envers les riches, les patrons et les députés de la majorité soutenant le texte.

Je n’ai que peu d’informations recoupées sur ce texte. Retenons pour notre chapelle : 
–     Qu’il concerne avant tout les salariés du privé, donc médecins salariés méfiance ! informez-vous, et voyez si vous aurez le même régime que les salariés du public (les PH)
–     Que les régimes spéciaux soient dans le viseur …mais à quel rythme ? la convergence dans la précédente loi se faisait sur 20 ans pour certains comme la SNCF ! La question des militaires semble écartée, encore faut-il le statut pour en bénéficier, les contrats n’auront pas la même pension que nous.
–      La question de l’âge ne se pose généralement pas pour les médecins, un libéral part en retraite à plus de 66 ans en moyenne, un peu moins pour les PH actuels. La durée des études comptera-t-elle ? Pour l’instant c’est trois fois rien, ne comptons pas sur la part de retraite « étudiant » !
–       Surtout la caisse des médecins libéraux, la CARMF, doit garder son autonomie : notre grande crainte, comme tous les adhérents aux caisses bien gérées et excédentaires, était – ET RESTE ! – que l’état fasse main basse sur la « caisse » pour la redistribuer aux autres, mal gérées et structurellement déficitaires genre « intermittents du spectacle » SNCF, RATP, EDF, etc

Au-delà du projet de loi, je me permets de vous renouveler des conseils de bon sens : 
–        Ne pas (trop) compter sur la retraite. La « retraite » dont on nous bassine est un système social par répartition (du Ponzi ou du Madoff : les entrants payent tout de suite pour les anciens, en comptant sur les futurs entrants pour se rattraper), la natalité en baisse ne va pas nous améliorer les prévisions.
–         Préparez-vous un bas de laine par capitalisation : PERIN, assurance vie, foncier, PREFON, et d’autres encore, il y a le choix.
–         Partez en retraite avec un toit sur la tête payé, et les autres emprunts remboursés.

Et enfin bonne année 2023, 

Avec une pensée pour notre cher ancien du SAMA Louis Reymondon.

François CHASSAING
Président d’Honneur


COTISATION 2023

En de ce début d’année, nos caisses sont dangereusement vides et le SAMA ne peut compter que sur ses adhérents. 
50 ans cette année, une situation générale compliquée pour les actifs comme pour les retraités : le SAMA doit répondre présent. Rien ne pourra se faire sans le nerf de la guerre.
 
Votre devoir premier est de régler votre cotisation 2023, celle-ci est nécessaire pour la pérennité de notre action et pour la survie du SAMA. 
Votre participation est déductible des impôts.
N’hésitez pas à faire un don, si soit-il.
 
Merci de le faire le plus rapidement possible et pourquoi pas dès réception de cet avis. 
Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.
 
Merci de ne pas tenir compte de cet appel pour ceux qui ont déjà réglé leur cotisation 2023.
 



NEWSLETTER DU SAMA DE DÉCEMBRE 2022

MOT DU PRÉSIDENT

Edito du Président 

Chers amis,Le 30 septembre 1972 se créait autour du Docteur Jacques Henri Baixe à Toulon l’AMA, association d’anciens médecins des armées regroupés pour défendre leurs intérêts professionnels en particulier face à la CARMF : Voilà donc 50 ans que cette volonté se manifestait publiquement de se solidariser pour faire face à des problèmes inhérents à notre statut. Quelques mois plus tard l’AMA devait se transformer en SAMA afin de pouvoir ester en justice dans le cadre du code du travail pour récupérer les retraites injustement spoliées.De cette période très peu d’entre nous sont encore là et seul Louis Reymondon a dû participer à ces toutes premières réunions. Si un demi-siècle plus tard, le SAMA est toujours debout, c’est qu’il a dû répondre avec succès à un certain nombre de ses missions dont les 3 principales sont d’aider à la reconversion des médecins des armées, de veiller sur nos retraites et de défendre l’image de marque du Service de Santé des Armées. Nous n’en serons jamais assez reconnaissants à ces générations de camarades qui se sont dévoués pour assurer cette continuité, à l’image entre autres de notre si fidèle Yves Pirame.Le combat est-il fini ? Sommes-nous arrivés à surmonter toutes les difficultés et aider à résoudre tous les problèmes ? Les perspectives sont-elles définitivement claires pour les médecins et en particulier pour les anciens médecins des armées ? Au regard du peu de volontaires pour assumer quelques responsabilités, du peu d’enthousiasme que soulèvent nos diverses activités, du peu d’adhérents qui se manifestent, on serait porté à le croire… !Et pourtant je ne suis pas si naïf et je connais les difficultés rencontrées par certains pour se reconvertir dans de bonnes conditions, pour faire valoriser leurs acquis, pour toucher l’intégralité d’une retraite méritée, pour concilier activité professionnelle et Réserve Opérationnelle, et nombre d’autres sujets professionnels et familiaux. Le SAMA se justifie encore pleinement.Alors peut-on abandonner ce drapeau érigé il y a 50 ans par ces camarades à la fois lucides et généreux lorsque que nous bénéficions tous des dispositions acquises parfois au prix de rudes combats juridiques, politiques et économiques entre autres ? Le confort de nos vies personnelles et la surcharge de travail ne doivent pas nous faire oublier qu’il faut poursuivre l’aménagement de cette route tracée depuis un demi-siècle. Les circonstances actuelles sont propices à ce réengagement car notre bureau évolue et les axes de travail sont plus spécifiquement identifiés : notre président sortant Gérard Desmaris pour des raisons de santé persistantes a dû laisser la place et notre secrétaire général Michel Robert surchargé par d’autres responsabilités s’est également mis en retrait.  Qu’il en soit tous les deux très sincèrement remerciés et sûrs de notre profonde reconnaissance. Nous comptons toujours sur eux pour des missions plus ponctuelles.  Ainsi donc notre nouveau cadre et notre fidèle Catherine vont permettre à notre nouveau bureau de travailler toujours plus efficacement comme vous pourrez le voir dans le rapport moral de notre dernière AG. Elle a confié le secrétariat général à Pierre Leroy, consolidé sa confiance à Xavier Loniewski pour faire des miracles avec notre trésorerie, et n’a trouvé d’autre successeur pour la présidence que moi-même en attendant un candidat ou une candidate pour le prochain mandat. Notre nouvelle équipe, faite d’anciens, va néanmoins pouvoir faire face avec enthousiasme aux problèmes qui surgissent (suppression de l’internat pour les militaires, remise en cause des équivalences de titre, réforme des retraites, refonte du Guide, etc…). Mais est-ce bien normal de ne pas trouver de plus jeunes pour ces charges si déterminantes ?Les temps changent et l’individualisme prévaut.Lorsque les vents sont contraires, il faut se rassembler, se donner les moyens d’agir et retrousser les manches. Je veux croire que nous pouvons compter sur chacun d’entre vous.La prochaine occasion de le montrer va être notre traditionnel repas de fin d’année le 17 décembre sur un bateau-mouche à Paris au cours duquel sera tirée notre tombola si nécessaire à notre fonctionnement. Venez nombreux nous rejoindre, seuls ou accompagnés, pour entretenir notre camaraderie qui n’est pas un vain mot. Présents ou dans l’impossibilité de nous rejoindre, prenez des billets pour cette tombola : ses revenus ne servent exclusivement qu’à poursuivre ce travail entrepris par une bande de copains qui refusaient de croire à la fatalité et savaient que l’union faisait la force ;A très bientôt donc et longue vie au SAMA.
Bernard Lefevre
Président du SAMA
 

Compte rendu de l’Assemblée Générale du 22 octobre 2022 





ANNONCE

Nous recherchons un médecin généraliste ou spécialiste avec une expérience d’expatriation en zone tropicale. Il s’agit d’un poste salarié en temps partiel (au moins deux jours par semaine) ou temps plein, sur l’année ou pour des remplacements ponctuels.  Notre centre réalise des bilans de santé pour des salariés des grandes entreprises (du pétrole, de la banque, de l’énergie éolienne…) amenés à voyager dans le cadre professionnel.

mps@cmete.com

Dr Marie PLISSON-SAUNE – Directeur Médical

COTISATION 2022

N’oubliez pas de régler votre cotisation 2022, celle-ci est nécessaire pour la survie du SAMA.

Ci-dessous bulletin à remplir et à envoyer à GOMED-SAMA – 34, rue Laffitte – 75009 PARIS.

Ne pas tenir compte de cet appel si vous avez déjà réglé votre cotisation 2022.

LA TOMBOLA DE NOEL 2022 DU SAMA 

Chers camarades,

Réservez dès maintenant la date du Samedi 17 Décembre 2022 pour notre repas traditionnel de fin d’année et sa tombola. Cette année encore, des lots de qualité vous sont réservés. 

Mobilisons-nous tous, en prenant au minimum 1 ticket à 20 euros (mais tentez les lots de 5 tickets) et permettez-nous de réaliser notre mission. Si votre disponibilité ne permet pas de vous investir davantage dans le SAMA, aidez-nous en participant à cette tombola vous ne le regretterez pas !

 Le tirage de cette tombola se fera au cours d’un repas ludique de fin d’année avec tous les camarades du SAMA, leurs conjoints et leurs amis s’ils le désirent le samedi 17 décembre 2022 à 12 h 00 à Paris sur un bateau-mouche.

Vous pouvez adresser au SAMA, dès à présent, votre demande de tickets de 20 €, par chèque d’un montant de 20 € ou d’un multiple de 20 €. Il vous sera adressé en retour les numéros de vos tickets, par e-mail de préférence, pour des raisons de gestion : reprécisez votre e-mail lors de votre envoi, si vous en avez un. De même, l’adresse de l’embarquement pour la mini croisière vous sera adressée.

Nous vous souhaitons bonne chance !

 Je désire participer à la TOMBOLA du 17 DECEMBRE 2022Je souhaite acheter : —————   ticket(s) de 20 € pour un total de : —————- €Je m’inscris pour le Déjeuner du 17 Décembre 2022 à Paris,     Nombre de personnes : ————-  (Montant de 66 € par personne)    Je joins un chèque global à l’ordre du SAMA :     Montant tickets : ——-x 20 € = ………. €         Montant repas : ——- x 66 € = ………… €                                                            TOTAL :  ———– €  Nom/Prénom : —————————————————————————————-E-mail : ———————————————————@————————————–Adresse : ——————————————————————————————————————————————GOMED -SAMA 34, rue Laffitte – 75009 PARIS tél : 07 50 55 66 62       —————————————————————————————————————————————————–SAMA 79, rue de Tocqueville 75017 PARIS Tél : 01 44 29 01 24
 
 
 Je désire participer à la TOMBOLA EXCEPTIONNELLE DU 12 DECEMBRE 2009Je souhaite acheter : —————   ticket(s) de  20€ pour un total de : —————- €Je m’inscris pour le Déjeuner du 12  Décembre à Paris, (montant de 30€ par personne)            OUI, Nombre de personnes :                               NON :  Je joins un chèque global  à l’ordre du SAMA:          Montant  tickets  :           Montant repas :                                                                                              TOTAL : ———– €Nom/Prénom : ———————————————  Email : ——————@—————Adresse : ————————————————————————————————

CR de l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU SAMA DU 22 OCTOBRE 2022 À PARIS PAR LE DR BERNARD LEFEVRE, Président du SAMA

 Ordre du jour : 

1 – Rapport moral et d’activités par le Président, 

2 – Rapport Financier et Quitus au trésorier, 

3- Election du Conseil d’Administration 

4 – Echanges avec les participants

  1. Rapport moral

En l’absence hélas de notre président Gérard Desmaris, nous nous réunissons pour notre assemblée générale en présentielle ce samedi 22 octobre 2022, dans les locaux aimablement prêtés par l’ASNOM, 19 rue Daru à Paris 8e. Merci à Georges Durand, son président, et Alain Richard, son secrétaire général, d’accepter d’être des nôtres ce matin.

Commençons par avoir une pensée pour ceux qui n’ont pu venir :  Gerard Desmaris, Yves Pirame, Xavier Loniewski…

Et puis hélas recueillons nous en nous souvenant de tous ceux qui nous ont quittés récemment :….

Notre bilan de l’année

  • Le cadre : les locaux /déménagements, Le GOMED
  • Problèmes humains : président malade, secrétaire général démissionnaire, nouvelle assistante
  • Notre fonctionnement : Bureau, CA , AG
  • Communication : newsletter mensuelle, Site
  • Rencontre avec DCSSA (voir plus bas)

Nos objectifs

  • Nos trois missions :
    • L’aide aux camarades qui se reconvertissent professionnellement
    • Le soutien de nos retraités
    • La défense de l’image de marque du service de santé
  • Nos réflexions sur les grandes orientations et sur les priorités du SAMA : 
    • Sur la difficulté de reconversion de nos jeunes camarades, 
    • Sur l’évolution des divers exercices, 
    • Sur l’avenir de nos retraites, 
    • Sur la reconnaissance des qualifications, 
    • Sur notre implication dans la Réserve Opérationnelle, 
    • Sur notre investissement dans la formation professionnelle continue,
    • Sur nos relations avec les autres syndicats médicaux, 
    • Enfin avec les associations d’anciens et avec celles des médecins réservistes.

Nos problèmes

  • La quasi-inexistence des femmes au sein du SAMA contrairement à leur nombre grandissant dans notre Ecole
  • Le vieillissement de nos adhérents
  • Le peu de Recrutement des jeunes retraités : Le SAMA reste inconnu
  • Posons-nous la question de notre Utilité
  • Des adhérents existent mais qui ne s’investissent pas :  posons-nous aussi le problème de notre Attractivité

Nos solutions

  • Nos choix relatifs aux difficultés spécifiques du SAMA : 
  • Redynamisation de notre structure avec l’accueil des médecins non issus de nos écoles, (ceux de l’OPEX, les médecins réservistes…), rencontre avec les dirigeants
  • Dynamisation de nos présences dans les divers organismes (Ministère des armées, ministère des ancien combattants, ministère de la Santé et des affaires sociales, CNMSS, CPRM, CO, CARMF etc…)
  • Approfondissement de nos rapports avec la DCSSA pour mieux nous faire connaitre, réunions, rencontres, cérémonies, contact avec les diverses unités « santé », visites ciblées avec la DCSSA
  • La réactualisation du Guide…
  • Reprise de notre vie régionale
  • Une trésorerie au service de nos actions
  • Rapport Financier et Quitus au trésorier
  • Echanges avec les participants
  • Election au Conseil d’Administration 

Rencontre avec la Direction Centrale du Service Santé des armées 

(Par le Dr Bernard Lefevre, président d’honneur et président par intérim du SAMA)

Faisant suite à notre rencontre avec le Directeur Central, et après plusieurs reports de rendez-vous avec le MGI Honoré, sous-directeur « Etude et Politique des ressources humaines » du SSA, nous avons convenu de rencontrer directement les acteurs concernés par notre démarche, à savoir les responsables du Département « Accompagnement et gestion des ressources humaines »

Le mercredi 14 septembre 2022, j’ai donc pu rencontrer ces différents responsables, camarades d’active :

  • Le Médecin Général Marc-Olivier GELMANN, Chef du département « Accompagnement et gestion des Ressources humaines » et ses deux adjoints
  • Le Médecin chef des services Denis PRETE, responsable de la Réserve 
  • Le Médecin en Chef Sébastien RAMADE, responsable du Recrutement

Cette rencontre particulièrement chaleureuse avait été bien préparée par des échanges de documents ce qui nous a permis d’aborder rapidement les points essentiels.

Après une brève présentation du SAMA, qui va fêter son 50e anniversaire en 2023, nous avons évoqué le cas de la veuve de notre camarade Alban Gervaise, assassiné à Marseille. Celle-ci, a priori, ne pouvait bénéficier d’aucune aide officielle (il accompagnait sa fille à l’école donc pas en service et son agresseur était considéré comme malade psychiatrique et non comme un terroriste). La DCSSA a réussi à faire considérer que c’était un accident en service puisque sur le trajet de son travail. Bravo !

Le deuxième point d’actualité concerna la Restructuration des carrières et l’abandon de l’internat pour les médecins militaires qui devront dès la 5e année se positionner pour la préparation à l’assistanat et aux concours comme jadis. L’assistanat se passera après 3 années d’exercice dans les forces. D’expérience nous avons connu les difficultés pour la reconnaissance et l’équivalence des titres avec le Civil. On nous a un peu rassurés sur ce dernier point mais ce retour à la situation des années 80 sera à surveiller de près par le SAMA.

Ces nouvelles dispositions sont bien sûr à regarder dans le cadre des graves difficultés actuelles de recrutement. Si les carrières au sein des armées ne peuvent financièrement être au niveau du civil, la DCSSA insiste sur le caractère exceptionnel des carrières et l’esprit très particulier de notre corps. 

Actuellement de nombreux médecins sont recrutés après leur thèse et même beaucoup plus tard. Cela ne va pas sans difficultés en particulier pour les étrangers de plus en plus nombreux : un cas récent d’établissement d’une véritable filière étrangère mise en place par ces derniers a provoqué la fermeture du service de cardiologie de l’un de nos grands hôpitaux.

La Réserve opérationnelle reste donc un apport très important pour le service. La participation accrue des anciens est très attendue en particulier pour maintenir et transmettre son esprit et ses valeurs. Le SAMA devrait être un relais important pour cet engagement. Pour information, un bureau « chancellerie » spécifique est déjà accessible pour la RO.

Aborder la problématique de la Reconversion n’a posé aucun souci malgré le contexte sensible du recrutement, car la politique de la DCSSA reste très claire et très compréhensive en particulier pour tous ceux qui ont rempli leur contrat. Un bon recrutement passe par une bonne reconversion, point particulièrement sensible pour les carrières courtes. Ils ont découvert, assez étonnés, tout ce que le SAMA avait fait et même la remise à jour en cours du Guide à la Reconversion. Une discussion fructueuse a abouti à la remise en place d’un pilotage et de la nomination de leur référent, Madame DESMARETS, pour la poursuite de ce gros travail en commun. Un contact va être pris avec le Colonel MAUGER, chef du département « division accompagnement » pour structurer ce pilotage. N’oublions pas que ce Guide avait été désigné par la DCSSA auprès du ministère comme leur Guide officiel.

La communication est essentielle pour mieux se connaitre et bien se comprendre

Celle du Service de Santé vers les anciens et les réservistes passe par les média classiques (actu santé) et actuels (site, facebook …).

 Chacun peut aller sur le site web :  http://www.defense.gouv.fr/sante pour consulter cet actu santé

Par ailleurs, une visite des nouveaux équipements à Orléans, par exemple, a été évoquée pour les membres du SAMA. Ajoutons que des invitations aux cérémonies seraient l’occasion de rencontrer nos camarades d’active, pour mieux les accompagner quand l’heure sera venue. 

  • La communication du SAMA vers les camarades d’active passe par la diffusion de nos Guides à la reconversion au sein des armées. Parallèlement, un site plus tonique et la communication de nos publications faciliteraient la connaissance du SAMA qui reste une quasi inconnue des membres actifs du Service de Santé : nous siégeons depuis 25 ans au sein du Conseil Permanent des Retraités Militaires (CPRM), organisme officiel de concertation des retraités militaires qui est consulté sur tous les projets de lois les concernant. Le Président du SAMA est également administrateur du Conseil d’administration de la Caisse Nationale Militaire de la Sécurité Sociale (CNMSS) depuis 1997.

Au SAMA la responsabilité de contacter les camarades d’active dans les régions et de les inviter aux réunions régionales que nous devons réactiver.

Enfin, la réimpression de notre flyer serait souhaitable, d’autant qu’une présentation du SAMA a été demandée lors de cette réunion.

En conclusion l’attente de la DCSSA concerne essentiellement :

  • Un soutien au recrutement pour le SSA, à travers la diffusion de leurs messages mais aussi par des opérations de lobbying auprès des universités, des facultés de médecine, des doyens, des professeurs de médecine, du Conseil de l’Ordre et des divers organismes professionnels. Nous représentons souvent sans le savoir un véritable réseau que nous pouvons activer pour le SSA.
  • La participation plus active des anciens à la Réserve Opérationnelle, car la présence d’un ancien du service apporte un sérieux avantage au regard du volontaire civil, tant dans les unités hospitalières ou opérationnelles que dans les OPEX.
  • Une aide à l’accompagnement de nos camarades qui veulent entamer une nouvelle carrière.

Un suivi de cet entretien est prévu.

Les membres du SAMA sont très concentrés
Après l’effort, le réconfort…